Les fabricants de véranda lancent à tort et à travers l'appellation "véranda bioclimatique". Mais qu'est-ce qu'une véranda bioclimatique? En quoi diffère-t-elle, si différence il y a, d'une véranda classique? Tentons d'y voir plus clair...
Plan de l'article
Définition: véranda bioclimatique
En réalité, les vérandas ne sont pas les seules constructions à pouvoir être qualifiées de bioclimatiques. Peut-être avez-vous d'ores et déjà entendu parler de pergola bioclimatique ou, de façon plus générale, de maison bioclimatique.
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Le Larousse définit le terme "bioclimatique" comme tel: "se dit d'un habitat dans lequel la climatisation est réalisée en tirant le meilleur parti du rayonnement solaire et de la circulation naturelle de l'air."
Avantages d'une véranda bioclimatique
La construction d'une véranda bioclimatique est donc précédée d'une réflexion poussée de façon à ce que l'habitation soit peu gourmande en chauffage, éclairage et en rafraîchissement. Le but? Réaliser des économies d'énergie, bien sûr, mais également préserver notre jolie planète.
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La véranda bioclimatique en pratique
Pour être dite bioclimatique, une véranda doit obligatoirement être orientée plein sud de manière à capter les rayons du soleil. Pour s'en protéger en été, les stores sont les bienvenus. L'épaisseur des murs sera également étudiée en fonction de la quantité de chaleur nécessaire à emmagasiner. Les matériaux ont, dans le cadre d'une véranda bioclimatique, également toute leur importance. À ce titre, il convient d'ailleurs de privilégier pierre, brique et carrelage. Le double voire le triple vitrage permettra de maintenir un degré d'isolation idéal.
Alors qu'auparavant les vérandas avaient, en été, la réputation d'être de véritables fours, en hiver, elles s'apparentaient davantage à des frigos. Avec le concept bioclimatique, les vérandas donnent lieu à une utilisation agréable, peu importe la période de l'année.
Véranda bioclimatique: quel budget?
Bonne surprise: les vérandas bioclimatiques ne sont pas forcément plus onéreuses que les vérandas classiques.
L'idée est davantage de réfléchir à toute une série de critères, à penser au préalable à de nombreux facteurs pouvant, par la suite, influencer tant la qualité de vie que la consommation de chauffage et d’électricité. En résumé, construire malin pour vivre mieux... 😉
