La VMC ou Ventilation Mécanique Contrôlée est le système d’aération et d’évacuation qui permet à toute pièce de renouveler l’air intérieur. Avec l’isolation de votre maison, il s’agit tout simplement d’un des points fondamentaux pour assurer confort et hygiène.
Plan de l'article
Le principe de respiration à double flux
La VMC est en quelque sorte le poumon de votre maison. Pour qu’une pièce soit bien aérée, il faut que l’air puisse rentrer et sortir. Ce renouvellement permanent est la base du système à double flux. Comme le poumon le fait pour votre corps, vous devez insuffler et expirer de l’air afin d’éviter qu’il stagne.
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La VMC double flux aspire l’air dans les pièces humides (sanitaires, salles d'eau...) ou celles où il y a formation de buées grasses (cuisine) et le rejette à l’extérieur du bâtiment. L’air qui entre dans la maison est lui distribuer dans les pièces de vie comme les chambres ou le salon.
Quels risques à ne pas entretenir sa VMC ?
L’entretien régulier de sa VMC et, périodiquement, son nettoyage complet sont une absolue nécessité. Ne pas procéder au dépoussiérage et à l’entretien de sa ventilation motorisée peut s’avérer catastrophique et dangereux pour la santé.
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Il existe principalement trois types de risques :
Le risque de surchauffe et d’incendie.
La poussière se dépose quotidiennement sur les parois des conduits de votre VMC et s’accumule pour former un tas de saletés qui peut s’enflammer rapidement. Le moteur de la ventilation agit comme un aspirateur dont le sac serait plein et continue à aspirer l’air. Le système va alors se saturer en essayant d’aspirer plus d’air et peut vite surchauffer. Si la chaleur devient trop importante, le risque d’incendie est grand.
Cas d'incendie à cause d'une VMC : http://www.ouest-france.fr/saint-lo-la-vmc-prend-feu-et-provoque-un-incendie-203115
Les risques sanitaires
Comme la VMC aspire généralement de l’air humide et des graisses, les gaines de VMC sont des endroits propices à la prolifération de micro-organismes de type animal et végétal. L’humidité, la chaleur accélère le processus de pourriture et de moisissure et favorise l’élaboration d’un véritable bouillon de culture.
L’air que vous respirez se dégrade peu à peu et devient nuisible pour votre santé et celle de votre famille. Emissions de formaldéhyde, développement de virus et bactéries, de moisissures et prolifération des acariens. Voilà quelques exemples des conséquences possibles d’une VMC mal entretenue.
La détérioration du matériel
Une VMC qui fonctionne mal va engendrer plus d’humidité dans votre logement et favoriser le développement de moisissures sur vos murs ou faire plus facilement décoller vos papiers peints.
Sans compter que l’humidité va aussi accélérer le vieillissement du matériel de la VMC elle-même.
Comment nettoyer sa VMC ?
L’entretien de l’ensemble de l’installation VMC doit se faire tous les ans au minimum. La période idéale pour nettoyer complètement votre VMC est à la sortie de l’hiver après que le système est fonctionné de manière intensive durant les moments de froid.
Les bouches d’extraction sont les éléments qui ont besoin d’être entretenu le plus fréquemment. Une fois par trimestre, VMC coupée, démontez-les et lavez-les à l’aide d’un liquide vaisselle classique. Rincez-les et fixez-les à nouveau.
Dépoussiérez les entrées d’air avec votre aspirateur et procéder à leur lavage. Attention cependant aux entrées d'air hygroréglables dont il ne faut pas mouiller les parties fixes.
Nettoyez ensuite le ventilateur et les filtres avec un dégraissant. Profitez pour contrôler l’alignement du caisson qui contient la roue du ventilateur et pour vérifier la tension de la courroie de l’échangeur
Enfin, dernière étape, dépoussiérez l’intérieur des conduits de la VMC. Pour les conduits extérieurs, faites appel à un professionnel de l’entretien de VMC qui possède tout l’équipement nécessaire pour se protéger (protection individuelle EPI) et pour accéder sans risque sur le toit.