Ce n’est pas d’hier que les humains ont une fascination pour les cheveux. Ils représentent une part importante du pouvoir de séduction d’une personne, ils contribuent partiellement à garder une tête au chaud et ils servent à définir un style précis pour celui ou celle qui les porte. On remarque de nombreuses différentes culturelles liées à la zone capillaire. Alors que certains pays masquent leurs cheveux à l’aide d’un voile ou d’un turban, d’autres civilisations demandent la liberté la plus totale et laisse même leur chevelure descendre jusqu’aux fesses. Alors que certaines ethnies ne peuvent développer que des cheveux noirs, d’autres pays voient les personnes blondes exister dans une proportion assez impressionnante.
Les perruques sont également très importantes dans l’histoire de l’humanité; vous découvrirez aujourd’hui quand on commença à les porter.
A lire en complément : Acheter et vendre de l’occasion sur les vide dressing en ligne
Plan de l'article
L’Égypte ancienne lance le bal
Ce serait en Égypte antique, une civilisation qui aurait été à son apogée entre l’an -3150 et l’an -31, que les premières traces de perruques auraient été découvertes par les archéologues. Il semble que celles-ci étaient alors utilisées pour protéger les crânes rasées lorsque des cérémonies étaient célébrées à l’extérieur.
Lire également : Trouver un bon restaurant à Paris
Pour d’autres peuples, comme l’Empire Romain ainsi que les Grecs, la perruque revêtait davantage un usage esthétique. Il ne faut pas croire que sa popularité était répandue alors à l’échelle mondiale; ce seraient principalement les civilisations occidentales qui l’auraient adoptée.
Un déclin de popularité, puis un retour
Lorsque l’empire romain s’est écroulé vers la fin du 5e siècle, son amour pour les faux cheveux l’a suivi. Pendant longtemps, les perruques se seraient pratiquement volatilisées du paysage. Il faut regarder environ un millénaire plus loin, soit vers le 16e siècle, avant de les voir revenir à la mode.
Wikipédia rapporte que la perruque était également utilisée à un usage de santé préventive; les gens, qui ne se lavaient pas suffisamment les cheveux alors, souffraient régulièrement d’infections capillaires. Plutôt que d’utiliser la solution de l’hygiène, l’Europe Occidentale adopta plutôt la perruque de nouveau. On connait bien de jeunes enfants qui feraient la même chose aujourd’hui si leurs enfants étaient prêts à les écouter!
Un signe de bourgeoisie
Plus tard, vers le 17e siècle, les hommes riches commencèrent à démontrer leur prestige social grâce aux perruques. Le métier de perruquier était alors très en vogue et les conceptions réalisées pour les rois étaient tout simplement impressionnantes. Leur lourdeur et leur inconfort ont sans doute causée quelques problèmes de nuque à la royauté! Un peu plus loin dans l’histoire, on a également pu voir les hommes de loi tels que les juges s’approprier la perruque de boudin, pour une raison qu’il est difficile de déterminer.
Quant aux perruques pour femmes, elles se développèrent beaucoup plus lentement, n’étant socialement acceptées que vers le 18e siècle.
Aujourd’hui
Aujourd’hui, les perruques se sont beaucoup développées. Comme certaines boutiques le démontrent (notamment au http://www.centrecapillairefrancegodard.com/), ce produit est maintenant beaucoup plus résistant et plus sûr qu’auparavant. Exit les anciennes perruques qui risquaient de tomber à causer d’une bourrasque! Les gens peuvent maintenant les porter sans aucune crainte.
La perruque dans l'Antiquité grecque et romaine : un symbole de statut et de beauté
La perruque dans l'Antiquité grecque et romaine était bien plus qu'un simple accessoire capillaire. Elle revêtait une signification profonde, tant sur le plan social que symbolique.
Dans la Grèce antique, les perruques étaient portées par les femmes aisées pour afficher leur statut social élevé. Elles étaient souvent confectionnées à partir de cheveux humains ou de fibres végétales telles que le lin ou la soie. Ces perruques élaborées permettaient aux femmes de paraître plus belles et d'attirer l'attention lors des célébrations publiques.
De même, dans la Rome antique, les perruques faisaient partie intégrante du rituel de beauté féminine. Les femmes romaines prenaient grand soin de leurs cheveux en utilisant divers produits cosmétiques et en portant des coiffures sophistiquées avec des extensions capillaires. La longueur et l'épaisseur des cheveux étaient considérées comme un symbole de fertilité et de séduction.
Mais ce n'était pas seulement chez les femmes que les perruques avaient une place importante. Les hommes aussi utilisaient ces accessoires pour exprimer leur statut social élevé et leur puissance politique. Dans certains cas, ils pouvaient aussi masquer une calvitie précoce ou souligner une maturité masculine.
Avec le temps, les techniques de fabrication des perruques ont évolué grâce aux avancées technologiques et à la découverte de nouveaux matériaux tels que le nylon ou le polyester synthétique qui offraient une meilleure résistance et durabilité. Aujourd'hui, les perruques sont aussi utilisées dans le domaine du spectacle et du cinéma pour créer des personnages fictifs ou recréer des périodes historiques.
La perruque dans l'Antiquité grecque et romaine était un symbole de statut social élevé et de beauté féminine. Elle a traversé les siècles en s'adaptant aux avancées technologiques et continue d'être utilisée aujourd'hui comme accessoire de mode ou outil artistique.
Les perruques dans les cultures asiatiques : tradition et modernité
Les perruques occupent aussi une place prépondérante dans les cultures asiatiques, où elles sont souvent synonymes de tradition et de modernité. Dans de nombreux pays tels que la Chine, le Japon et la Corée du Sud, les perruques ont joué un rôle important dans l'expression individuelle et l'esthétique.
En Chine, par exemple, les perruques étaient portées à différentes occasions pour souligner le statut social. Durant la dynastie Qing (1644-1912), les hommes arboraient des perruques au style élaboré appelées 'toupet', qui témoignaient non seulement de leur position sociale mais aussi de leur affiliation politique. Les femmes chinoises utilisaient quant à elles des extensions capillaires en soie ou en cheveux humains pour créer des coiffures sophistiquées lors des cérémonies importantes.
Au Japon, les perruques étaient appelées 'katsura' et faisaient partie intégrante du costume traditionnel 'kimono'. Elles étaient utilisées tant par les hommes que par les femmes pour compléter leurs tenues formelles. Les katsura japonaises se caractérisaient par leurs couleurs vives et leurs styles excentriques qui permettaient d'afficher leur goût artistique unique.
En Corée du
Sud, l'utilisation des perruques remonte à plusieurs siècles. Pendant la période Joseon (1392-1910), il était courant pour les femmes coréennes d'utiliser des extensions capillaires faites-main en fibres naturelles telles que le crin de cheval ou encore le papier traité avec du miel pour donner une apparence plus épaisse à leurs cheveux. Ces perruques étaient souvent agrémentées de décorations en tissu ou en métal pour apporter une touche d'élégance supplémentaire.
De nos jours, on observe un mélange intéressant entre la tradition et la modernité dans l'utilisation des perruques en Asie. Les jeunes générations s'approprient cet accessoire capillaire pour exprimer leur individualité et suivre les tendances de la mode occidentale. On peut ainsi voir des styles allant du naturel au plus extravagant avec des couleurs vives et des coupes audacieuses.
Les perruques continuent donc d'être un élément culturel important dans les sociétés asiatiques, témoignant à la fois de l'héritage historique et de l'évolution contemporaine. Que ce soit pour préserver les traditions séculaires ou explorer de nouveaux horizons stylistiques, ces accessoires capillaires continueront sans aucun doute à fasciner et à inspirer les amateurs de beauté à travers le monde.