Pour une construction de bonne qualité et durable, il est important de bien choisir l'essence de bois de son ossature. Pour la charpente, l'ossature et le bardage, il peut être intéressant d'utiliser plusieurs sortes de bois. Voici les critères pour faire le bon choix.

Dans un souci écologique, privilégiez, si possible, une essence de bois locale. Ainsi, le coût du transport est également réduit. Il y a évidemment plusieurs autres critères à prendre en compte pour faire votre choix pour votre ossature en bois. Il existe effectivement différents classements qui vous permettent de garantir une utilisation appropriée de chaque type de bois.

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Aspect esthétique

Certains bois seront plutôt utilisés pour la charpente ou pour un bardage en fonction de leurs aspects esthétiques et de leurs résistances à la température, à l'humidité et au vent. Il s'agit de la classe d'aspect. On considère qu'une classe d'aspect 2 sera suffisante pour une ossature car elle sera cachée. Mais l'esthétique est certainement le point le moins important. Pour les parties porteuses, comme l'ossature, on privilégiera bien sûr la qualité à la beauté du bois.

Propriétés mécaniques

Il s'agit d'évaluer la capacité du bois à soutenir votre maison et à résister aux pressions. Le classement mécanique ou structurel définit les essences selon des normes de résistances à une pression. On estime qu'il faut une résistance d'au moins 24 pour une ossature. Pour avoir un ordre d'idées : le sapin, l'épicéa et le mélèze sont C30, le pin sylvestre également, le chêne D35 et le douglas C24. Plus le chiffre est grand, plus le bois est résistant.

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Évaluation des risques

La classe des risques, elle, propose un classement des essences de bois en fonction de leur garantie de durabilité selon l'humidité, la chaleur, le froid mais aussi les insectes, termites, pourritures, champignons,...  Ici, plus il supporte les risques, plus le chiffre est grand. Pour une ossature, le bois doit atteindre au moins le risque 2 car il est à l'abri des intempéries. Un bois non-abrité ou en contact avec le sol doit absolument être classé risque 3 ou 4. Quelques exemples : l'épicéa traité est classe 2, le douglas la classe 3, et le pin maritime peut atteindre la classe 4 lorsqu'il est traité. Pour les insectes et les champignons, le bois doit être obligatoirement traité avec des insecticides et des fongicides.