Certains avocats se présentent pour défendre les intérêts de leurs clients comme des boulets de démolition : en plus de chercher à défendre leur partie, ils utilisent une logique gagnant-perdant de résolution des conflits. Les résultats de ces combats sont rarement réjouissants : les deux protagonistes (le mari et la femme) en ressortiront avec quelques blessures ainsi qu’avec une facture très salée au niveau des frais d’avocats.
Le droit collaboratif, c’est un terme bonbon qui signifie que les avocats travailleront ensemble afin de trouver une bonne solution.
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Plan de l'article
Faire abstraction de l’animosité
Fondamentalement, si les deux personnes débutent des procédures de divorce, c’est fort probablement parce qu’elles ont une dent contre certaines habitudes de l’autre, ou encore contre un acte d’infidélité qui se serait produit. Se faire la guerre pour la séparation du patrimoine ne fait qu’une chose : exacerber encore plus les tensions qui existent entre les deux personnes. Des avocats qui savent bien s’y prendre réussissent à calmer les feux et à entretenir un sain dialogue, souvent interposé, entre deux personnes qui s’en veulent beaucoup.
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Un respect plus élevé par la suite
Les couples qui en arrivent à un règlement harmonieux de divorce ont plus de chance d’entretenir des liens cordiaux lors des prochaines années de leur vie. Cela est primordial lorsqu’il y a en plus un enfant dans le décor : la garde de celui-ci pourra s’organiser de façon beaucoup plus simple. Imaginez la mère qui inviterait son ancien conjoint à venir prendre un café pendant que le petit Luc finit de ramasser sa valise pour la fin de semaine! Cette vision est presque impossible dans le cas où les avocats entreprennent une guerre ouverte, un travail de destruction de l’autre.
Des avocats « architectes »
L’avenir.net, un journal web, utilise une très belle métaphore dans son article sur le sujet : l’avocat devient un architecte qui s’acharne à la reconstruction de la relation entre les deux ex-conjoints. Les quatre personnes s’assoient à table et tentent de dessiner les plans du futur édifice de leur vie, fortement fragilisé par le tremblement de terre causé par leur divorce. Précisons que la deuxième partie de la métaphore n’est pas le fruit de l’article précédent mais elle nous semblait fort appropriée.
Des pensions alimentaires réalistes
Certains avocats en divorce réclameront des pensions alimentaires qui n’ont aucun sens. Vous rappelez-vous du cas de Lola, il y a quelques années, où l’ex-conjointe d’un milliardaire lui demandait des pensions astronomiques, plusieurs centaines de milliers de dollars par année, alors que rien ne justifiait un tel besoin d’argent. Un avocat en divorce honnête se basera plutôt sur les barèmes réalistes mis en place par le Gouvernement du Québec et du Canada… vous pourrez les trouvez sur le site de FSD Law Group, au http://www.fsdlawgroup.com/fr/droit-matrimonial-et-familial.html#enfant.
Le divorce à l’amiable est également possible
Si les deux personnes s’entendent relativement bien, il ne serait même pas obligatoire d’aller engager un juriste professionnel pour mettre en place les procédures de divorce! Les règlements à l’amiable existent et le processus de médiation est gratuit pour les couples qui possèdent des enfants à charge. Ce processus sain est malheureusement délaissé par trop de familles, qui préféreront s’entredéchirer dans le but d’aller recouvrir un honneur perdu ou satisfaire une soif de vengeance.