La pointeuse biométrique intéresse de plus en plus d'entreprises. Dorénavant plus accessible, même si son prix reste élevé, elle a conquit de nombreux chefs d'entreprise, persuadés d'avoir trouvé là le moyen infaillible d'éviter la fraude chez leur salariés. Mais ces nouvelles badgeuses sont-elles si parfaites qu'on le pense?
A découvrir également : Comment réussir dans la franchise de commerce international : conseils et astuces
La fin de la pointeuse mécanique?
Une étude d'Ipsos, publiée récemment, a largement participé à la populariser. L'objet de l'enquête portait en effet sur les méthodes de triche favorites des salariés à travers le monde. En tête du classement, le fait de prêter son badge à un collègue afin que celui utilise la badgeuse et pointe à notre place. Une combine pas franchement appréciée des chefs d'entreprise.
On pourrait croire ainsi à la fin du règne de la pointeuse mécanique et à l'ère nouvelle de la biométrie mais Dtime.fr, spécialiste de ce secteur d'activité nous arrête tout de suite: La pointeuse biométrique a encore du progrès à faire.
A découvrir également : Formation MS project : infos utiles
Tricher avec des doigts artificiels
Cela semble un peu étrange, mais au Brésil une femme se promenait ainsi avec des répliques de doigts dans son sac à main. Cette urgentiste du Samu a ainsi couvert ses collègues, d'après ce que rapporte Courrier International.
La jeune femme avait été contrainte, sous pression hiérarchique, de créer des moulages des doigts de ses collègues. Les phalanges, réalisées en silicone, laissaient apparaitre les empreintes digitales de ces derniers. Parmi les fraudeurs, on retrouve la propre fille du directeur du Samu, qui n'aurait jamais travaillé, bien qu'elle soit employée depuis plus de trois ans.
Pendant ce temps, les employés du Samu que la femme aux doigts de silicone couvrait, vaquaient à d'autres occupation. Le responsable du service aurait ainsi reçu environ 500€ à chaque garde non effectuée.
Un business très lucratif dans un pays où le salaire moyen est d'environ 780€ par mois.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la pointeuse mécanique n'a pas encore tiré sa révérence. La biométrie est certes, un moyen d'éviter les fraudes, mais là aussi, le système peut être contré.
Certes, il est plus compliqué de fabriquer un moulage d'index que de prêter un badge, voire même de fabriquer soi-même de faux pass d'accès à l'aide de consommable pour badgeuse. Mais avec un peu d'imagination les fainéants les plus malins de l'entreprise trouveront rapidement, c'est certain, des idées pour continuer à tricher avec la badgeuse.