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Les lois destinées à protéger l’allaitement sont insuffisantes dans de nombreux pays

protéger l’allaitementLe lait maternel est sûr, pur et contient tous les éléments nécessaires à la bonne croissance de l’enfant. Cependant, on se rend compte depuis quelques années que les lois destinées à protéger l’allaitement sont insuffisantes dans plusieurs pays au monde. Zoom sur cette situation.

D’abord pourquoi allaiter au sein ?

Le rapport des organismes internationaux tels que l’ONU et l’OMS est tout simplement alarmant : plus de 2 enfants sur 3 ne sont pas allaités exclusivement au sein pendant les 6 mois qui sont recommandés. Ce taux ne s’est d’ailleurs pas amélioré depuis plus de 2 ans, et ceci est un véritable problème de santé infantile. En effet, le lait maternel est l’aliment incontournable pour la nutrition des bébés moins de 6 moins. En plus d’être sur, il contient des anticorps qui aident à lutter contre les maladies. D’ailleurs, les enfants allaités au sein présentent de meilleurs scores aux tests d’intelligence. Ils présentent surtout moins de risques d’obésité ou de maladies cardiovasculaires durant leur vie antérieure.

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La surveillance pour l’application des lois

Pour remédier à ce problème, il est nécessaire d’insister sur la surveillance concernant les lois visant à protéger l’allaitement. Du coup, toute défaillance ou violation pourra être signalée aux autorités compétentes. Pourtant, en ce moment, seuls 32 pays à travers le monde affirment disposer de mécanismes de surveillance des lois protégeant l’allaitement par le sein comme principale source de nutrition des bébés.

Cependant, peu de mécanismes fonctionnent intégralement. Toutefois, l’OMS et l’UNICEF ont récemment mis en place des réseaux de surveillance et d’appui à l’échelle mondiale en vue de l’application du Code (NetCode). D’autres ONG engagées auprès de l’enfant (Save de Childrens, Hellen Keller International, etc.) mènent aussi le combat pour l’application des lois pour la protection de l’allaitement. Plusieurs autres pays et centres universitaires se sont par ailleurs joints au réseau créé par l’UNICEF et l’OMS.

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